Ce Graff'Animé "Salut, Joie, Paix et Bohneur" a été réalisé au Foyer d'Action Éducative de Draveil (91) par Nourou'l Kébir Assouma Naro qui depuis 1997 partageait l'aventure "Art-Cité" lancé par Jean-Pierre Benglia dés 1993.
Artiste passionné par l'art abstrait et l'art urbain, Jean-Pierre Benglia s'est beaucoup investi pour la ville d'Athis-Mons (91) et pour le quartier du Noyer-Renard (dit des 3F) où il présidait l'association "Skydom". Devenu éducateur à la Protection Judiciaire de la Jeunesse , il a piloté depuis le FAE de Draveil d'innombrables activités artistiques en Essonne et en région parisienne, ainsi que des échanges culturels entre la France et son Sénégal natal.
En 1999, la DDPJJ91 favorise les actions culturelles en direction de la jeunesse en en faisant même une priorité départementale. Jean-Pierre peut enfin associer de façon durable des artistes à son action "Art-Cité".
Une réelle équipe constituée d'artistes et d'éducateurs se structure et au fil de nombreuses activités, un groupe de jeunes de tous horizons est sélectionné pour participer à un voyage en Mauritanie, dans le village de Oualata berceau d'une tradition de peinture murale séculaire.
Ce sont des tensions dénoncées par le Ministère des Affaires Étrangère français à la frontière Sénégalo-Mauritanienne qui quelques semaines avant le départ ont provoqué le changement de programme qui mènera "Art-Cité" dans le village de Kassack-Sud au Sénégal, dans le cadre de l' action de l'association "Cauris" et de la Ligue de L'enseignement, pour un chantier de peinture murale en collaboration avec la population sur l'école dirigé par Amar Thioum.
En juillet 2001 après un an de préparation à travers les ateliers essonniens, d'autres jeunes sont choisis et un second voyage est organisé au Sénégal avec l'association ENDA-Écopole, autour de la peinture et aussi de la musique, donnant naissance à deux fresques à l'école d'Agnam-Civol et une à Dakar, et la première compilation Hip-hop Paris-Dakar réalisé par les jeunes rappeurs essonniens et dakarois.
C'est en juillet 2002, lors du troisième voyage au Sénégal destiné à la réalisation de la seconde compilation Hip-hop Paris-Dakar que, parti se baigner dans l'océan à qui il vouait également une passion, Jean-Pierre se noie.
À Dakar, les jeunes essonniens soutenu par Pierre Kemby (le DJ), Bernard Alcaraz (le vidéaste), Blanche Saraga (l'éducatrice) et par leurs copains d'ENDA-Écopole, lui rendent un hommage sur scène avant de rejoindre la France.
En France, les graffeurs ayant cotoyé Jean-Pierre Benglia se mobilisent aussitôt, se réunissant pour peindre leurs hommages sur les murs les plus immédiatement accessibles, puis, invité par Nourou Naro, au FAE de Draveil.
C'est à partir de tous ces témoignages d'affection et de reconnaissance (si rare en direction des acteurs sociaux) que ce graff'animé a été réalisé, puis projeté sur grand écran le 3 avril 2003, dans le quartier du Noyer-Renard en présence des jeunes, des collègues de Jean-Pierre, et surtout de sa famille, qu'elle sache à quel point son investissement n'était pas vain.
Remerciements
aux artistes
encadrants ou encadrés:
"DJ Pytch"
Pablo Cots
Issa Guindo
Marc Perrin
"Jon-Buzz"
"Nuts"
"Mist"
Moktar
"Bozz"
Ariles Hamitouche
Marc Armand
Douglas Dunnet
Johnattan
Lili Phung
"JK"
"Ban Diarra"
"Black Arek"
"Natural Spirit"
Sylvain
François
Damien
Lilian
"Tazz"
Faudil
Tom
Sarra Saada
Solène
Pauline
Samba
Sandra
William
Aurore
Fanny
Jean-Landri
Florian
Jérôme
Mickael
"Chris"
Aux professeurs, animateurs et éducateurs
Cécile Trois-Valleys
Blanche Saraga
Bernard Alcaraz
Aurélie Albissier
Florence Decrombecque
Mr Legras
Estelle
Christophe
Anne
Aux responsables et directeurs
Thierry Ponnelle
Laurence Lanata
Patricia Royer
Mr Goasgen
Francine Kaussmann
Mr Lucas
Mme Georgetti
Aux partenaires
DDPJJ91
Préfecture de l'Essonne
Conseil Général de l'Essonne
CAF
VVVSI
CASVS
à JP et à Nino
Nourou Naro
Artiste passionné par l'art abstrait et l'art urbain, Jean-Pierre Benglia s'est beaucoup investi pour la ville d'Athis-Mons (91) et pour le quartier du Noyer-Renard (dit des 3F) où il présidait l'association "Skydom". Devenu éducateur à la Protection Judiciaire de la Jeunesse , il a piloté depuis le FAE de Draveil d'innombrables activités artistiques en Essonne et en région parisienne, ainsi que des échanges culturels entre la France et son Sénégal natal.
En 1999, la DDPJJ91 favorise les actions culturelles en direction de la jeunesse en en faisant même une priorité départementale. Jean-Pierre peut enfin associer de façon durable des artistes à son action "Art-Cité".
Une réelle équipe constituée d'artistes et d'éducateurs se structure et au fil de nombreuses activités, un groupe de jeunes de tous horizons est sélectionné pour participer à un voyage en Mauritanie, dans le village de Oualata berceau d'une tradition de peinture murale séculaire.
Ce sont des tensions dénoncées par le Ministère des Affaires Étrangère français à la frontière Sénégalo-Mauritanienne qui quelques semaines avant le départ ont provoqué le changement de programme qui mènera "Art-Cité" dans le village de Kassack-Sud au Sénégal, dans le cadre de l' action de l'association "Cauris" et de la Ligue de L'enseignement, pour un chantier de peinture murale en collaboration avec la population sur l'école dirigé par Amar Thioum.
En juillet 2001 après un an de préparation à travers les ateliers essonniens, d'autres jeunes sont choisis et un second voyage est organisé au Sénégal avec l'association ENDA-Écopole, autour de la peinture et aussi de la musique, donnant naissance à deux fresques à l'école d'Agnam-Civol et une à Dakar, et la première compilation Hip-hop Paris-Dakar réalisé par les jeunes rappeurs essonniens et dakarois.
C'est en juillet 2002, lors du troisième voyage au Sénégal destiné à la réalisation de la seconde compilation Hip-hop Paris-Dakar que, parti se baigner dans l'océan à qui il vouait également une passion, Jean-Pierre se noie.
À Dakar, les jeunes essonniens soutenu par Pierre Kemby (le DJ), Bernard Alcaraz (le vidéaste), Blanche Saraga (l'éducatrice) et par leurs copains d'ENDA-Écopole, lui rendent un hommage sur scène avant de rejoindre la France.
En France, les graffeurs ayant cotoyé Jean-Pierre Benglia se mobilisent aussitôt, se réunissant pour peindre leurs hommages sur les murs les plus immédiatement accessibles, puis, invité par Nourou Naro, au FAE de Draveil.
C'est à partir de tous ces témoignages d'affection et de reconnaissance (si rare en direction des acteurs sociaux) que ce graff'animé a été réalisé, puis projeté sur grand écran le 3 avril 2003, dans le quartier du Noyer-Renard en présence des jeunes, des collègues de Jean-Pierre, et surtout de sa famille, qu'elle sache à quel point son investissement n'était pas vain.
Remerciements
aux artistes
encadrants ou encadrés:
"DJ Pytch"
Pablo Cots
Issa Guindo
Marc Perrin
"Jon-Buzz"
"Nuts"
"Mist"
Moktar
"Bozz"
Ariles Hamitouche
Marc Armand
Douglas Dunnet
Johnattan
Lili Phung
"JK"
"Ban Diarra"
"Black Arek"
"Natural Spirit"
Sylvain
François
Damien
Lilian
"Tazz"
Faudil
Tom
Sarra Saada
Solène
Pauline
Samba
Sandra
William
Aurore
Fanny
Jean-Landri
Florian
Jérôme
Mickael
"Chris"
Aux professeurs, animateurs et éducateurs
Cécile Trois-Valleys
Blanche Saraga
Bernard Alcaraz
Aurélie Albissier
Florence Decrombecque
Mr Legras
Estelle
Christophe
Anne
Aux responsables et directeurs
Thierry Ponnelle
Laurence Lanata
Patricia Royer
Mr Goasgen
Francine Kaussmann
Mr Lucas
Mme Georgetti
Aux partenaires
DDPJJ91
Préfecture de l'Essonne
Conseil Général de l'Essonne
CAF
VVVSI
CASVS
à JP et à Nino
Nourou Naro
si vous disposez de Quicktime le graff'animé devrait apparaitre d'ici moins d'une minute !
Jean-Pierre Benglia était artiste et éducateur à la Protection Judiciaire de la Jeunesse. De 1993 à 2002, il a mené l'action Art-Cité comprenant des ateliers de peinture murale, de danse, de théâtre et de musique. Le graff'animé Salut, Joie, Paix et Bonheur lui est dédié.
Les enfants des arts sont nés en février 1994 dans le quartier de l'Orme des Mazières à Draveil (91).
L'équipe d'encadrement des activités, initialement constituée de jeunes gens de ce quartier, s'est rapidement ouverte sur le département (l'Essonne), avant d'accueillir des étudiants en arts, issus de l'Universite Parix VIII (St-Denis) et de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Ces dernières années, elle s'est enrichie du contact d'éducateurs de la PJJ, en participant à l'action Art-Cité initié et mené par Jean-Pierre Benglia, jusqu'à son decès en juillet 2002.
Voilà une partie du CV que j'ai présenté à Jean-Pierre Benglia, éducateur de la Protesction Judiciaire de la Justice, quand en 2000 il m'a appris que la priorité de sa Direction Départementale était la culture, et m'a proposé de travailler avec lui sur l'action "Art-Cité" en tant que Agent de Justice/assistant animateur culturel (Emploi-Jeune dans le jargon du Ministère de la Justice).
''Pour presenter très brièvement mon travail, je dirais qu'il s'agit d'un jeu d'enfant, que je fais ça comme j'aurais pu faire autre chose, et que d'ailleurs je fais autre chose. (...)
Serbo-Tutsi, d'origine Hutu-croate, ou quelque chose comme ca, j'ai eu le privilège de vivre ma tendre enfance dans des quartiers de bord de Scène. Apres des études maternelles, primaires et d'autres plus secondaires, je suis récemment diplômé d'une école nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. Parallèlement à ces études, sitôt l'âge bête et jusqu'à aujourd'hui encore, je m'emploie, au sein d'associations de bienfêteurs, à faire de mes cadets (vraisemblablement déjà clandestins) des fainéants et des assistés à travers un soutien scolaire et des activités culturelles (sorties ou séjours, ateliers d'arts plastiques, peintures murales, danse, chant, infographie, expositions, spectacles et autres futilités couteuses aux contribuables francais, eux d'abord), tout ça au lieu d'embrasser une carrière de C.R.S. accessible et prometteuse, la demande excèdant toujours l'offre, pourtant galopante. (...)
Le dessin, comme réflexion du quotidien me passionne, la peinture itou, mais outre le plaisir de faire (desuet voire out), vers quels enjeux peut tendre l'oeuvre plastique à l'heure du SUPRAmédia ? Primairement, sans doute un peu lent d'esprit, je n'ai réalisé que depuis relativement peu qu'un tableau n'est pas qu'une image mais un objet. C'est la découverte, la rencontre de cette évidence qui m'a permis d'apprécier, naïvement peut-être, l'importance des materiaux (outils y compris) mis en oeuvre. (...)''
Entre 1000 autres choses liées à la pratique de la création collective, les unes plus instructives que les autres, ce questionnement de l'acte de peindre est d'un intéret inépuisable. Aujourd'hui, cinq années passionantes et épuisantes plus tard, me voici en fin de contrat et à l'heure des bilans
C'est aussi pour garder une trace de ces types d'expériences positives en direction de la jeunesse que ce site existe. Pour que toute l'energie déployée de concert par des jeunes, des artistes, des professionnels de l'éducation et des institutionels puisse nourir de nouvelles actions ...
Nourou'l Kébir Assouma Naro, artiste
président de l'association "les Enfants des Arts"